Quoi, « ah, ah » ?
Flexibilité de l'emploi : l'UDI a voté pour. Contrat de génération : l'UDI a voté pour. Emplois d'avenir : l'UDI a voté pour. C'est l'attitude que nous avons adoptée sur des sujets cruciaux. Oui, les députés du groupe UDI ont décidé de ne pas faire preuve d'un sectarisme dépassé, de ne pas pratiquer une opposition globale, mais d'adopter une démarche constructive au regard des épreuves que traverse notre pays. Même si les réformes que nous avons votées étaient loin d'être parfaites, nous avons jugé qu'elles étaient préférables à l'inaction.
C'est dans ce même esprit constructif et soucieux de l'intérêt général que Jean-Louis Borloo, président du groupe, a proposé le mois dernier un programme de redressement national. Cette contribution modeste, à la place où nous sommes, présente dix décisions pour sortir la France de la crise.
Parmi ces propositions vitales et urgentes figurent la relance de la croissance, de la compétitivité et de l'emploi, ainsi que l'engagement à la stabilité fiscale jusqu'à la fin du quinquennat, de façon à restaurer la confiance des Français, celle des ménages et des entreprises.
Ces éléments sont tout à fait essentiels si nous voulons mettre un terme à la spirale infernale dans laquelle la France est entraînée. L'encadrement de la rétroactivité des lois fiscales proposé par le groupe UMP participe de cette bataille.
J'ai entendu l'orateur précédent proférer des arguties politico-juridiques. Je l'ai entendu citer le président de la Cour des comptes. J'aurais aimé que soit aussi évoqué le rapport d'une infinie cruauté rendu par cette même Cour des comptes et intitulé « Gérer les enseignants autrement », qui montre que la vérité, en ce qui concerne l'éducation nationale, ne réside en aucune manière dans l'augmentation des moyens et du nombre de postes, mais dans une véritable refonte de la gestion de notre système éducatif.