Qui se refuserait à ce que l'on essaie d'aller plus loin ? Personne.
Toutefois, cette affirmation officielle, et sa présentation qui s'appuie – nous l'avons bien noté – sur des exemples choisis à telle période en en occultant bien d'autres, ne fera pas oublier votre préoccupation majeure. Il ne s'agit pas de renforcer la transparence, mais bien de sauver les apparences !
Vous l'avez dit de manière un peu allusive, parce que vous ne pouviez ni l'un ni l'autre ne pas l'évoquer, mais de quoi parlons-nous aujourd'hui ? Nous parlons du séisme, je veux dire de l'affaire Cahuzac – je vous entends déjà, monsieur le ministre, me répondre comme vous l'avez fait en commission – qui explique cette brutale accélération de l'histoire. Il existait un projet de loi qui faisait suite à des travaux de commissions, toutes aussi intéressantes les unes que les autres, mais voilà que tout d'un coup il subit une accélération, parce qu'au matin du premier jour vint l'affaire Cahuzac.
Vos deux projets de loi, organique et ordinaire, qui veulent renforcer la transparence financière dans notre vie publique, ne sont que deux textes qu'il vaudrait mieux appeler pour plus de clarté à l'intention de nos concitoyens « les projets de loi Cahuzac » : le « projet Jérôme » et le « projet Cahuzac ».