La rumeur, la calomnie, la suspicion, ne sont pas, n'ont jamais été, et ne pourront pas être pendant cinq ans une méthode de gouvernement. Nous vous proposons, monsieur le ministre, de consacrer au redressement de la France un peu de l'énergie que vous déployez à régler vos comptes et à répandre la suspicion dans notre pays. Je pense que c'est cela qui permettrait de restaurer un lien de confiance entre les Français et leurs hommes politiques. En attendant, nous vous proposons d'adopter cette motion de rejet préalable.