J'adresse une pensée, ce soir, à M. le ministre des relations avec le Parlement : il est pris entre le marteau – le Président de la République – et l'enclume – M. le rapporteur ! J'espère que ce dernier ne trouvera pas cette métaphore désobligeante. J'ai cru comprendre, monsieur le ministre, que vous êtes censé porter, dans ce débat, la parole du Président de la République, de l'exécutif. Vous allez, pendant les quelques jours qui nous séparent de la fin de l'examen de ce texte en première lecture à l'Assemblée nationale, manger plusieurs fois votre chapeau ! Les demandes du groupe socialiste, notamment, vous y contraindront.
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues de la majorité, vous avez omis de mentionner au moins quatre défauts de ce texte : quatre, c'est plus que les Grâces, mais moins que les Muses. J'utiliserai le temps de parole qui me reste pour les évoquer. Tout d'abord, vous réagissez sous le coup de l'émotion, après avoir tant reproché à Nicolas Sarkozy d'agir de la sorte.