Je vais essayer d'améliorer la contribution intellectuelle au débat de cet hémicycle, si je le puis…
Je dois vous faire une confession. Je ne connais pas M. Cahuzac, que j'ai eu le plaisir de croiser, mais à qui je n'ai jamais parlé. Or, je découvre cet article 1er qui me concerne. Pourquoi, lorsqu'un ministre ment dans l'hémicycle, le Premier ministre affirme-t-il qu'il ne doit pas démissionner, considérant ainsi qu'il n'y a pas de collégialité gouvernementale ? La faute d'un ministre, ainsi, n'engagerait pas la responsabilité du Gouvernement mais celle de toute la classe politique, c'est-à-dire des députés.
Ce qui doit être vertu d'un côté ne peut pas être vice de l'autre.