Ce texte, appelé « transparence de la vie publique », suscite en moi une réflexion que certains trouveront peut-être personnelle, elle est en tout cas tirée de l'expérience. Je fais partie de la commission d'enquête « Jérôme Cahuzac », pour faire très simple. Cette commission sur la transparence – j'insiste sur ce dernier terme – a choisi d'organiser des auditions publiques donc ouvertes à la presse et visibles par tout un chacun. Et c'est là où, à un moment donné, la transparence peut être un piège : toutes les personnes que nous auditionnons désormais – ce qui n'était pas le cas auparavant – se réfèrent aux propos de M. Untel, confirment les déclarations de Mme Untel… parce que toutes ont passé leur temps à examiner ce qui avait été dit, cela au détriment d'une vraie transparence. Je souhaitais simplement appeler votre attention sur ce sentiment personnel.