Mon rappel au règlement se fonde sur le même article, le même alinéa et concerne le même sujet.
Demain est le jour des commissions. Or la commission des lois, à laquelle un certain nombre d'entre nous appartenons et dont le rapporteur du texte que nous étudions est le président, est convoquée à neuf heures trente.
Oublie-t-on que les commissions ont dorénavant un rôle législatif plus important qu'auparavant, puisqu'elles sont chargées d'adopter des amendements qui deviennent partie intégrante du texte discuté en séance ? N'y aurait-il donc pas lieu d'appliquer, pour un bon fonctionnement de notre assemblée, les mêmes règles d'interruption des séances publiques – c'est-à-dire huit heures – entre la fin des débats dans l'hémicycle et le début d'autres, certes en commission, mais ayant une valeur législative nouvelle depuis la révision constitutionnelle de 2008 ?
Monsieur le président, poursuivons-nous la séance, et dans ce cas, monsieur le rapporteur, envisagez-vous de repousser à une heure ultérieure la réunion de la commission des lois sur un autre texte important, relatif au non-cumul des mandats ?