et il a parfois un sens de l'humour intéressant. Mais l'humour dont il a fait preuve en en appelant à la liberté de la presse, puis, avec un grand sourire, à la liberté syndicale, m'amène à lui poser une question, tirée de l'absurdité de sa déclaration : devons-nous en déduire que nous n'avons pas de liberté dans l'exercice de notre mandat, puisque nous allons être soumis au dispositif que vous êtes en train de faire voter par la représentation nationale ? Expliquez-vous, monsieur le rapporteur ! Car nous serions fondés à dire qu'au nom de la liberté des représentants du peuple, nous n'avons pas à nous voir imposer ce que le Gouvernement nous impose. J'aimerais des explications. Vous présentez souvent des amendements de cohérence ; je ne voudrais pas vous avoir pris en flagrant délit d'incohérence.