La vérification de la situation fiscale des membres du Gouvernement à leur nomination paraît prépondérante pour éradiquer de la vie publique les éventuels fraudeurs.
L'extension d'une telle vérification aux parlementaires ne peut que pousser plus loin cette exigence légitime. Un contrôle aléatoire et limité paraît judicieux, car il est à même de débusquer et de dissuader d'éventuels tricheurs sans soumettre l'ensemble de la représentation nationale et les services concernés à de trop lourdes procédures. Le problème qui se pose est, encore et toujours, celui des capacités de contrôle.