Intervention de Pouria Amirshahi

Séance en hémicycle du 21 juin 2013 à 9h30
Représentation des français établis hors de france — Article 2, amendement 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Je voudrais dire à notre collègue Frédéric Lefebvre qu'on ne peut pas, d'un côté vouloir un débat apaisé et consensuel, et de l'autre prendre prétexte de chacun des articles – car je ne doute pas que cela va être le cas – pour faire une démonstration d'absence d'écoute, de refus de dialogue et de refus de prise en compte. J'espère que ce ne sera pas le cas, mais je voulais le dire à ce stade du débat.

Il me semble que le principe de la réforme, ce sur quoi tout le monde était d'accord – y compris à l'Assemblée des Français de l'étranger, où il est vrai que les débats ont été vifs –, c'est cette double idée, non seulement d'une meilleure représentation, mais aussi d'une concertation permanente.

Il ne s'agit pas seulement de dire sur quels sujets on va pouvoir consulter l'ensemble de nos élus, parce qu'il est entendu – et le rapporteur a parfaitement répondu sur ce point – qu'ils pourront donner leur avis sur tout. Il s'agit surtout de rendre cette concertation sérieuse, durable et permanente, pour faire en sorte, non seulement que nos concitoyens soient bien défendus, mais que remonte, notamment au moment du débat budgétaire, l'ensemble de leurs préoccupations. Si nous voulons faire preuve, dans le domaine de l'éducation, de la fiscalité ou de la culture, d'une ambition affirmée, avec des réponses au plus près des préoccupations de nos compatriotes, comme chacun le souhaite ici, je pense que c'est lorsqu'on débattra des programmes 151 et 185 en particulier qu'il faudra être au rendez-vous.

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