Les militants du parti socialiste ont soutenu très largement un engagement attendu. Aucun d'entre nous, ni le rapporteur ni moi-même, n'a dit que le non-cumul allait régler les problèmes de confiance entre citoyens et élus. Mais nous savons qu'il s'agit d'un engagement important, qu'il nous faut tenir pour les raisons évoquées.
L'un d'entre-vous – toujours le même, d'ailleurs, que l'on entend beaucoup – évoque la constance. Or vous tenez les mêmes discours – je les ai relus – qu'en 1985, les mêmes discours qu'en 2000. Mais, entre 2002 et 2012, vous n'êtes pas revenus sur ces dispositions, et je vous le dis, mesdames et messieurs de l'opposition, si un jour vous revenez aux responsabilités gouvernementales, vous ne reviendrez pas sur le non-cumul des mandats que nous sommes en train de proposer.