Je souhaite simplement indiquer au ministre de l'intérieur que si nous sommes sensibles au fait qu'il soit présent sur ce banc pour défendre ce projet de loi, nous avons peu goûté la conclusion de son intervention.
Certes, il a le droit d'exprimer ses désaccords, même avec énergie – nous sommes habitués à ce qu'il monte dans les tours et passe dans la zone rouge de façon théâtrale ; comme le maréchal Lyautey avait deux képis, lui a deux registres d'expression – mais je ne suis pas venu sur ces bancs pour être injurié par un membre du Gouvernement.