Vous nous dites, monsieur le ministre, que votre loi est une loi de modernisation. La vérité, c'est qu'il s'agit d'une loi de régression. Comme notre collègue Tourret l'a démontré avec éloquence, elle attaque les libertés, dont celle de choisir et celle de se présenter. En outre, elle porte atteinte à l'efficacité, celle de notre Parlement qu'enrichit la présence sur ces bancs de maires, de présidents de conseils généraux ou régionaux, mais aussi celle de territoires qui gagnent à voir les élus qui dirigent leurs collectivités exprimer d'une voix forte leurs intérêts au sein du Parlement.