…c'est le cas avec les Français de l'étranger. L'Assemblée des Français de l'étranger n'est pas une instance délibérative : elle est uniquement consultative. C'est également le cas des conseils consulaires. Je ne plaide donc pas dans le même sens que vous : je me fais simplement l'avocat d'une plus grande cohérence.
Trouvez-vous normal qu'il soit possible d'être à la fois conseiller consulaire des Français résidant en Afrique du Sud, conseiller général de la Haute-Vienne, et député ? Il me semble que cela devrait être totalement impossible.
Je voudrais simplement que la question de la représentation des Français de l'étranger soit traitée de façon cohérente.
Je rappelle, car vous ne connaissez peut-être pas la réforme que nous venons de voter, que les conseils consulaires mis en place ont des dimensions quasi continentales. Dans ma circonscription, il y a un conseil pour l'Argentine, trois pour le Brésil et un pour le Chili. Dans ces conditions, un conseiller consulaire représente presque tout un pays. Pensez-vous qu'il soit possible d'être à la fois un bon conseiller consulaire et un bon parlementaire ? Le parallélisme des formes ne s'applique pas, car ces assemblées consultatives n'ont en fait aucun pouvoir.