Après le premier article, qui reprenait en quelque sorte La ferme des animaux d'Orwell en décrétant qu'il y a des animaux plus égaux que d'autres, c'est-à-dire des députés qui pourraient être conseillers généraux ou conseillers régionaux et cumuler les indemnités des deux fonctions, voici qu'au mépris de l'état actuel de la démocratie et de la démographie française vous voulez nous priver de talents.
Je prendrai un exemple, celui d'un des derniers Compagnons de la Libération, que nous avons perdu l'année dernière, qui a débarqué avec les chars pour libérer le pays occupé et qui fut l'un des pères de l'indépendance énergétique et militaire de la France : Robert Galley, que j'ai eu la chance de connaître. Au nom de quoi, par ces amendements totalement orwelliens et jeunistes, voulez-vous priver le pays d'hommes et de femmes d'expérience ? Je suis certain que, lorsque Robert Galley siégeait ici, ceux qui l'ont connu savaient qu'en dépit de son âge il pouvait apporter à l'Assemblée nationale et donc à notre pays sa sagesse et ses connaissances.
Vous êtes en train de céder une fois de plus à toutes les modes, à la tyrannie de l'opinion et à la démagogie, et vous détruisez une fois de plus l'esprit républicain.