Au début de la discussion, j'ai pu partager quelques interpellations de l'opposition, appelant le rapporteur et le Gouvernement à plus de cohérence. J'ai tendance à penser que la cohérence à laquelle vous faites appel, chers collègues, n'est pas la ligne de conduite que vous avez choisie pour vous opposer à cet article. Quand j'ai suivi la réforme de 2008, qui comprenait la limitation à deux du nombre de mandats successifs possibles pour un Président de la République, j'ai cru comprendre, en écoutant les orateurs de la majorité d'alors, qu'il s'agissait de renouveler la vie politique, de l'aérer, de permettre une respiration, de crainte que l'on puisse s'encroûter et s'user à la tête de l'État. Je ne vois pas pourquoi seul le Président de la République serait soumis à l'usure du temps et des responsabilités, tandis que le député, « Superman des temps modernes » comme le disait hier ma camarade Isabelle Attard, échapperait à cette usure. Donc, un peu de cohérence !