Je répète que l'embryon n'est pas un moyen, un matériau, mais un être humain en devenir et qui le demeure intrinsèquement : ce n'est pas le regard que l'on porte sur lui qui y changera quoi que ce soit. Là réside une différence entre nous : nous considérons que la dignité de l'être humain est intrinsèque, irréductible et n'est pas donnée par le regard. Dans le cas contraire, la situation de l'embryon serait très fragile et pourrait être remise en cause. S'il fallait le regard de l'autre pour donner l'humanité, on se trouverait confronté au pire, non seulement au début et en fin de vie, mais également au cours de l'existence, et Dieu sait jusqu'où cela pourrait aller. Telles sont les raisons pour lesquelles nous souhaitons la suppression des trois dernières phrases de l'alinéa 7.