Monsieur le rapporteur, votre argument est intéressant quand vous parlez de justice sociale et fiscale en expliquant que ces 300 000 familles contribuent à l'URSSAF.
Ce que je retiens surtout, c'est que, depuis le début de cette mandature, vous ne cessez de fonder toutes vos politiques sur une idéologie. Elle est forte, votre idéologie : justice, équité, et je pourrais ajouter égalité. Je crois que, dans sa première intervention dans cet hémicycle, le Premier ministre avait prononcé neuf fois le mot justice.
Si l'on veut vraiment parler de justice, et je le dis sans stigmatiser qui que ce soit, on ne peut pas demander à l'ensemble des Français de faire un effort et en exonérer 300 000 foyers en expliquant que c'est normal puisqu'il y a des accords d'entreprise.
L'idée, c'est aussi de les faire contribuer au bonus-malus. Tous les Français vont y contribuer, quelle que soit leur situation. On l'a vu pour les veuves cet après-midi, on l'a vu pour les personnes dont la résidence est classée comme monument classés historique.