Pour tout vous dire, ce que nous craignons, au fond, c’est que la grande réforme attendue et annoncée sur l’audiovisuel et l’après-HADOPI n’ait, en fait, jamais lieu.
Je dois vous confier, madame la ministre, que nous étions d’emblée bien disposés à l’égard de ce texte. J’ai d’ailleurs tenu à vous le dire en commission à deux reprises. Mais vous nous avez fourni toutes les raisons de revenir sur cette intention initiale.
Voilà donc un texte qui est passé en quelques heures du statut de grande loi d’indépendance à celui de boîte à outils de fortune. Si j’osais, madame la ministre – et je vous demande de m’en excuser –, je dirais que vous semblez avoir manqué de pif sur le PAF !