Ainsi, cette loi tant décriée marqua aussi un recul démocratique dans notre pays : pour preuve, en 2009, dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières, la France a chuté au quarante-troisième rang, entre le Surinam et le Cap-Vert, en raison notamment de la faible intensité de son respect de la liberté d’informer. À titre de comparaison, elle occupait en 2002 la onzième place de ce même classement.