J’insiste, madame la ministre, sur l’un de nos sous-amendements, un seul. Aucun de vos arguments, pas plus que ceux du rapporteur, n’a réussi à nous convaincre de la nécessité de reporter la mesure à 2020. Entre juillet 2013 et janvier 2016, vous avez tout le temps de faire voter une loi qui permette d’organiser des élections, dans toutes les métropoles si cela est nécessaire.
Il n’y a aucun sens à attendre 2020. J’avais déposé un amendement mentionnant cette date, que j’ai retiré parce que je ne suis justement pas d’accord avec cette date. Mais vous, au moins, auriez pu l’inscrire dans le texte, fût-ce par un sous-amendement du rapporteur ou du Gouvernement. Vous avez fait preuve d’une impréparation et d’une improvisation totales, dans une ligne politique qui, en soi, pourrait être respectable mais qui aboutit à inscrire dans la loi une disposition, chers collègues du groupe écologiste, qui prive les électeurs du droit de se prononcer avant 2020, c’est-à-dire avant sept ans, c’est-à-dire avant qu’il ne soit trop tard.