Pour ma part, je souhaite la suppression de cet article parce que ce que M. Guedj vient de dire ne correspond pas à toutes les situations de la grande couronne. Si je vous ai bien écouté, cher collègue, vous avez dit deux choses. Si ce n’était pas le cas, vous pourrez toujours me corriger.
Premièrement, il y aurait dans le projet de métropole de Paris la nécessité d’avoir une grande couronne solide. Je vous rejoins sur ce point, mais je ne partage pas votre avis sur la façon de renforcer cette solidité. Vous mentionnez Saclay, Saint-Quentin-en-Yvelines et d’autres. S’agissant de Saclay, on en est au stade du développement : avant qu’une brique ne soit posée sur les terrains de Saclay, nous avons du temps devant nous… Quant à la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, elle existe depuis très longtemps et elle constitue un bassin d’emploi d’une telle ampleur que, Grand Paris ou pas, elle continuera de vivre de la même façon.
Mais vous avez également évoqué la cohérence des bassins de vie. Or l’article dont nous discutons fait référence à des établissements publics de coopération intercommunale formant un ensemble d’au moins 200 000 habitants en grande couronne et dont le siège se situerait dans l’unité urbaine de Paris.
Il se trouve que le siège de la communauté de communes Coeur d’Yvelines, que personne ne connaît ici, ce qui est d’ailleurs regrettable car c’est un beau pays, se situe à Jouars-Pontchartrain ; s’il fallait rassembler 200 000 habitants autour de ce siège d’un seul tenant il faudrait aller de Bonnières-sur-Seine, près de Vernon, dans l’Eure-et-Loir, jusqu’à Ablis. Autrement dit, toute la zone rurale des Yvelines serait incluse dans cet ensemble. Expliquez-moi où est la cohérence des bassins de vie !