Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, j’ai cosigné la proposition de loi de Gérald Darmanin et je l’ai fait avec une certaine émotion. Car, confrontés à des accidents de la vie, nous sommes, les uns comme les autres – je ne ferai de procès d’intention à quiconque ici –, dans la nécessité de résoudre des problèmes. Et les problèmes passent parfois par des solutions qui ne sont pas grandioses, mais qui ont le mérite d’exister. Le besoin est évident et il nous faut y répondre.
Je n’étais pas dans l’hémicycle tout à l’heure, mais je suivais le débat dans mon bureau, en regardant la télévision sur le canal 31. Quand je vous ai entendue, madame la ministre, j’ai été effrayé. Comme vient de le rappeler notre collègue Abad, vous dites que vous êtes d’accord sur l’objectif. Mais vous avez employé tous les moyens pour repousser la solution que nous proposons. Êtes-vous atteinte de procrastination, madame la ministre ? Est-ce la nouvelle formule de votre ministère que de remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui ?