Il s’agit encore d’un sujet récurrent, mais qui revêt un certain caractère d’urgence. Nos exploitations agricoles ont une activité agricole, mais, parfois, elles en ont aussi d’autres : accueil à la ferme, commercialisation, vente directe. Ces activités sont d’ailleurs connues, promues, reconnues, encouragées, au moins par le discours des pouvoirs publics. Il y a aussi toute l’activité liée à la mécanisation et à la production d’électricité de manière générale. Or, de deux choses l’une : soit ces activités sont toutes petites et elles peuvent être intégrées à la comptabilité de l’exploitation agricole, soit, parce qu’elles se développent, il faut avoir une autre comptabilité, une autre logique.
L’amendement no 266 vise à modifier un peu les seuils, de façon à permettre à ces activités de se développer un peu plus qu’ils ne l’autorisent aujourd’hui. Un seuil peut cependant demeurer, qui réserve le régime du bénéfice agricole à un certain nombre de cas : ceux dans lesquels l’activité reste majoritairement agricole. Il s’agit d’assurer plus d’ouverture tout en évitant les dérives. On ne peut pas à la fois dire : « faites de l’électricité, concourez à la production énergétique, faites de la vente directe, concourez à la commercialisation, accueillez dans nos campagnes un public qui recherche ce type d’accueil », et ne pas donner à l’exploitation agricole la possibilité de le faire.
C’est donc, me semble-t-il, une ouverture assez raisonnable qui est proposée par l’amendement no 266 .