Dès le mois de juillet 2012, nous vous avons donné des conseils sur cette question, sans arrière-pensée. Je me souviens très bien avoir dit ici même que, si la remise en cause de la défiscalisation des heures supplémentaires était inévitable, il fallait le faire de façon progressive, et probablement de façon partielle. En aucun cas il ne fallait le faire de façon brutale : vous n’avez pas voulu m’écouter. Aujourd’hui, vous vous trouvez confrontés à un gros problème de pouvoir d’achat qui touche des travailleurs modestes.
C’est d’autant plus mal vécu qu’au même moment on accroît le recours à l’assistance, d’où le sentiment d’une sorte de pénalisation de ceux qui travaillent, mais ont des revenus modestes, par rapport à ceux qui sont assistés, et l’impact très fort de cette question dans l’opinion publique. Je pense qu’il faut absolument que vous y réfléchissiez.