Intervention de Frédéric Lefebvre

Séance en hémicycle du 17 octobre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Après l'article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Lefebvre :

La prise de parole du président de la commission des finances, rare dans ce débat, a montré à quel point c’est un sujet sur lequel nous devons tous réfléchir.

Thierry Mandon, présent dans l’hémicycle tout à l’heure, a eu l’occasion de préciser à plusieurs reprises qu’il était indispensable d’écouter ce que disent les Français qui se trouvent, aujourd’hui, dans une situation parfois dramatique parce qu’ils ont perdu un treizième mois avec toutes les conséquences que cela suppose. Ainsi, un salarié modeste ne pourra pas partir en vacances ou ne sera pas en mesure de faire vivre sa famille décemment. Telle est la réalité. Prenez-la en considération !

Des parlementaires de gauche comme de droite présents dans cet hémicycle considèrent qu’il convient de porter intérêt à cette question. Monsieur le ministre, vous avez précisé tout à l’heure, alors que l’on débattait d’un autre sujet, que vous étiez prêt, si nous retirions nos amendements, à vous mettre avec nous autour de la table pour travailler. Le groupe UMP est à nouveau prêt à retirer ses amendements, mais il veut réfléchir à cette question avec vous et avec les élus de la majorité.

Chacun doit mesurer quelle souffrance se cache derrière cela. Des Français considèrent qu’on leur a enlevé un acquis social. Vous ne pouvez pas nier cette réalité. Vous devez entendre cette souffrance. Je souhaiterais, certes, que l’on rétablisse dans son intégralité le dispositif que nous avons mis en place. Mais nous sommes prêts à avancer pas à pas, car nous devons penser à ces Français qui souffrent, qui nous écoutent débattre aujourd’hui et qui attendent des réponses concrètes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion