Nous n’allons pas faire un débat droite-droite ou gauche-gauche. L’UDI pense, à mon avis, la même chose que moi. Le sujet est un peu compliqué et demanderait un développement. Il y a une part de démagogie dans cette affaire qui est très forte, mais aussi une part de déviation de cette mesure votée il y a longtemps, à une époque où il y avait beaucoup de veuves de guerre. Mais la question n’est pas là : il s’agit en réalité de parents divorcés qui, dans le cas où ils avaient élevé un enfant – peu importe son âge –, pouvaient bénéficier d’une part, quand ceux qui n’avaient pas divorcé n’en bénéficiaient pas. L’injustice dans le traitement fiscal était absolument flagrante. La question n’a donc rien à voir avec celle du veuvage. C’est d’ailleurs pour cela que nous avions intégré une mesure réelle, pour les personnes ayant élevé un enfant pendant cinq ans – chiffre quelque peu arbitraire, j’en conviens, et qu’on pourrait discuter. Je ne crois pas que nous ayons fait une erreur, nous devons assumer cette mesure. Je suis donc tout à fait d’accord avec la position du rapporteur et celle du ministre sur le sujet, même s’il s’agit d’une mesure peu démagogique adoptée par la droite que vous ne pouvez pas reprendre parce qu’elle est terrible, mais qu’il est difficile de revenir sur toutes les mesures terribles que nous avons prises... Soit ! Voilà beaucoup de circonvolutions. Toujours est-il que vous avez raison.