Ces éléments ont déjà été communiqués à la commission des finances. Bien entendu, chaque fois que nous en disposons, nous les communiquons.
En outre, pour répondre à M. Cherki, M. Guedj, Mme Bechtel et à l’ensemble des orateurs qui se sont exprimés, les choses doivent être bien claires. Nous, nous sommes très favorables à ce débat, que nous assumons totalement et qui ne nous gêne pas du tout. Nous sommes même favorables à ce que le Parlement – j’ai été parlementaire pendant des années – se dote des moyens nécessaires à l’évaluation des politiques que le Gouvernement met en oeuvre, parce que cela est consubstantiel à ses prérogatives de contrôle.
Ce que je dis, simplement, c’est qu’il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour les décisions collectives que l’on prend, il y a un temps pour les décisions que l’on met en oeuvre collectivement, il y a un temps de l’évaluation et puis il y a un temps – cela correspond aux questions de MM. Guedj et Cherki – pour la correction des dispositifs.
Le Gouvernement ne se situe pas du tout dans un état d’esprit de refus du débat. Il n’est pas du tout dans l’état d’esprit, madame Bechtel, d’un donneur de leçons, mais il veut simplement faire en sorte que les choses se fassent méthodiquement. C’est compliqué, pour nous, c’est difficile d’être dans un combat pour réussir, pour parvenir à rassembler des forces. Il y a quand même beaucoup d’adversité, cela ne vous a pas échappé, monsieur Guedj, madame Bechtel. C’est difficile, et pour tout le monde.
Et lorsque c’est difficile pour tout le monde, il faut de la solidarité, de la cohésion, du soutien. Lorsqu’un ministre d’un gouvernement en situation de combat pour redresser l’appareil productif, pour faire en sorte que l’on réussisse, dit sans agressivité mais avec la volonté de réussir, que nous devons faire preuve de cohésion…