Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, j'écoute avec beaucoup d'attention les différentes interventions, et celles de mes collègues de l'opposition, pour qui j'ai par ailleurs un grand respect, me laissent pantois.
Notre démocratie est ainsi faite, et c'est heureux, qu'une majorité succède à une autre et que celle qui a en charge la gestion du pays propose à son tour une alternative. Il est par contre assez paradoxal que les membres de l'ancienne majorité aient à ce point perdu la mémoire en l'espace de quelques semaines.
Oui, mes chers amis, en cinq ans, la dette publique a explosé…