En revanche, monsieur le rapporteur général, si vous parliez de 2012, je suis d'accord avec vous. Cela dit, je précise que, pendant le second semestre 2011, nous avons été conduits en permanence, par souci de réactivité et d'honnêteté intellectuelle, à réduire de mois en mois la prévision de croissance, compte tenu de l'évolution de la conjoncture. La prévision que nous avions retenue in fine pour 2012, à la fin de l'année 2011, n'avait rien à voir avec celle de juillet 2011. Or, malheureusement et – il faut le dire –, même si nous avions fortement revu l'estimation à la baisse jusqu'au dernier moment, la croissance réelle de 2012 aura finalement été inférieure à la prévision. Si je rappelle tout cela, c'est parce que je voudrais vraiment inviter les uns et les autres à un peu d'humilité s'agissant des prévisions de croissance. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)