Intervention de Anne-Marie Escoffier

Séance en hémicycle du 23 juillet 2013 à 15h00
Règlement du budget et approbation des comptes de l'année 2012 — Présentation

Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la décentralisation :

…qui, dans sa sagesse, soulignait le jeudi 27 juin lors de son audition : « Notre pays a commencé à redresser sa crédibilité en matière de finances publiques, après une dizaine d’années de non-respect de ses engagements ».

Elle est là, la vérité : ce Gouvernement est celui du sérieux budgétaire, du rétablissement des comptes, après dix ans de laxisme, de ce que M. Balladur qualifiait lui-même dans une interview récente d’indifférence aux déficits. Oui, le sérieux budgétaire, c’est également la maîtrise des dépenses, et, sur ce point également, on entend ici ou là des propos absurdes.

Revenons aux résultats de 2012. Nous avons réalisé une baisse historique des dépenses de l’État, y compris dette et pensions, de 0,3 milliard. Pour ce faire, la gestion 2012 a été exemplaire : nous avons mis en place un surgel de 1,5 milliard d’euros dès le mois de juillet 2012, et les crédits mis en réserve n’ont pas été dégelés en cours d’année, à l’exception des crédits nécessaires à la couverture des dépenses urgentes : bourses et retraites. Nous avons également maîtrisé l’évolution des dépenses d’assurance maladie, l’ONDAM exécuté ayant été finalement inférieur de près de 1 milliard à l’objectif voté par la précédente majorité.

Au final, les dépenses publiques, hors éléments exceptionnels, ont progressé en 2012 de 0,7 % en volume, contre 0,9 % en 2011 et plus de 1,7 % ces cinq dernières années.

Dans ce contexte, il est un peu difficile de comprendre les accusations de laxisme : que cela soit pour les dépenses de l’État ou pour celles de l’assurance maladie, ce Gouvernement a fait mieux que les objectifs que s’était fixés le Gouvernement précédent. La réalité des chiffres, c’est que ce Gouvernement est celui du sérieux budgétaire.

Pour l’année 2013, la dépense de l’État est parfaitement maîtrisée, contrairement à ce que peut indiquer le président Carrez, qui estime le dérapage à 5 milliards.

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