Comme chaque année, il y a des risques pour le budget de l’État, et cette année également, mais du même niveau que l’an dernier : les risques ont été maîtrisés. Et, la Cour le dit, ces risques sont globalement maîtrisables. Nous avons mis en place la même gestion exemplaire que l’an dernier avec un surgel de 2 milliards dès le début de la gestion et l’absence de dégel des crédits. La Cour n’exprime pas d’inquiétude à ce sujet ; cette gestion permettra de résorber les risques, notre méthode a fait ses preuves en 2012.
Le seul risque serait un nouveau budget rectificatif européen. Si celui-ci est de 1,8 milliard, risque maximal identifié par la Cour, nous ne pourrons alors pas l’absorber en gestion, compte tenu de son montant. Mais quelle serait l’origine de cet éventuel budget rectificatif ? Le rabotage permanent des crédits que vous avez orchestré et que nous devons à présent compenser ! Si encore ce rabotage avait permis de maîtriser la dépense publique quand vous étiez en responsabilité, mais même pas !