Cette phrase me semble résumer les deux maux dont souffre, en matière de finances publiques, notre pays : l’indifférence aux déficits et, quand l’indifférence s’estompe, la préférence nationale pour l’impôt.
Avec le ministre du budget, ce Gouvernement sera celui du rétablissement des comptes publics, et ce rétablissement, nous le ferons par la maîtrise de la dépense. Nous vaincrons cette espèce de malédiction qui veut que les déficits succèdent aux déficits et que les dépenses s’accumulent sans remise en cause. Le budget que nous vous présenterons dans trois mois sera historique en matière d’économies et de maîtrise de la dépense. Je vous remercie les uns et les autres pour votre attention soutenue et je vous invite à confirmer le vote de la première lecture, en adoptant, mesdames et messieurs les députés, le projet de loi de règlement pour l’année 2012.
J’espère avoir porté avec ferveur et conviction les propos du ministre du budget, M. Cazeneuve, que j’ai bien volontiers remplacé.