Si vous m’y autorisez, madame la présidente, j’aimerais dire quelques mots de ces amendements de suppression et des propos qui ont été tenus à leur sujet.
Leurs défenseurs ne seront pas surpris que le Gouvernement n’y soit pas favorable. Je souhaite néanmoins en exposer rapidement les raisons, qui sont à la fois politiques et techniques.
Premièrement, je confirme ce que vient d’affirmer le rapporteur général : la taxe que nous proposons a un objectif budgétaire. Nous sommes dans une période de redressement des comptes publics, et dans ce contexte nous appelons les Français à contribution. Je précise également que nous faisons dans le projet de loi de finances pour 2014 80 % d’économies en dépenses. Par conséquent, cette taxe vise à faire participer les plus riches de nos entreprises au rétablissement des comptes publics.