Je voudrais conclure, après avoir donné ces éléments techniques, en insistant sur deux ou trois points.
Premièrement, il ne s’agit pas là d’une taxe sur le succès. Dans notre pays, on a la possibilité de réussir, y compris dans l’entreprise et en ayant des niveaux de rémunération élevés. Les entreprises qui souhaitent rémunérer leurs salariés en raison de leur haut niveau de compétence peuvent le faire. Cela étant, nous sommes dans une période de redressement de nos comptes ; nous demandons un effort des fonctionnaires, des administrations et, plus largement, de tous les Français. Il est donc tout à fait normal que ceux qui ont une capacité contributive importante soient appelés à participer davantage que d’autres – cela s’appelle la justice.