Cet article tire les conséquences de la fin de la nomination des présidents des sociétés nationales de programme, par décret du Président de la République. À cette fin, il modifie le tableau annexé à la loi organique du 23 juillet 2010 relative à l’application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution, afin de supprimer les mentions qui y incluaient le président de France Télévisions, le président de Radio France et le président de la société chargée de l’audiovisuel extérieur de la France. Nous sommes évidemment contre la suppression de cet article 2.
Je tiens à revenir sur ce qui a été dit au début de cette discussion. Il s’agissait d’une citation étrange d’un certain Alfred Capus : « Personne n’est absolument libre, car il y a aussi les esclaves de leur indépendance. » Plus largement, je citerai Nietzsche : « Peu de gens sont faits pour l’indépendance, c’est le privilège des puissants. »
Je tiens à souligner que nous sommes au XXIe siècle et non plus au XIXe et que, justement, la force de la société moderne dans laquelle nous vivons est d’avoir su considérer qu’il ne fallait plus être asservis par la loi parce que seuls face à elle. Eh bien, nous construisons maintenant, au bout d’un siècle et demi, le concept de liberté grâce aux institutions qui ont été créées par la loi pour faire vivre la loi, la faire évoluer.