C’est la raison pour laquelle nous pensons que le salarié doit être incité à se former, pour ne pas rester dans ce que le rapporteur a appelé une « trappe à pénibilité ». Il faut l’encourager à se tourner vers la prévention. Sa liberté existe : s’il ne veut pas utiliser ses vingt premiers points pour se former, il ne le fera pas et il pourra utiliser les points qu’il acquerra par ailleurs pour bénéficier d’un temps partiel ou d’une retraite anticipée. Cependant, on ne peut pas demander davantage de prévention et d’accompagnement des salariés et ne pas accepter en même temps que le Gouvernement encadre la façon dont le dispositif pourra être utilisé.