Tout reste à entreprendre de ce côté-là. Même réflexion sur les expérimentations en matière d’organisation des soins, de télémédecine, de rémunérations, de parcours de soins, que l’on prolonge sans cesse, ou qui sont appelées à fleurir ici ou là, sans que l’on dispose d’un paysage vraiment très clair, sans que l’on distingue un horizon, une direction. On ne conduit pas ainsi une politique de santé, madame la ministre, sous peine de s’enfoncer dans un magma indistinct.
Nous parlions tout à l’heure des boissons énergisantes, comme avaient été ciblées, l’an dernier, les bières. On voit bien, par là, que vous raclez les fonds de tiroir – ce sont des recettes de poche – en vous efforçant de trouver à chaque fois le meilleur prétexte possible.
Ce qui apparaît avec certitude, à la lecture du PLFSS, c’est le manque d’une grande loi de santé publique…