Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, nous sommes appelés à adopter aujourd’hui le texte relatif à la Nouvelle-Calédonie et les diverses dispositions relatives aux outre-mer.
Ces textes ne sont pas spectaculaires mais ils sont le fruit d’un travail d’orfèvre qui manifeste la confiance de la Nation et du Gouvernement dans la capacité du territoire à poursuivre avec intelligence dans la voie qu’il a empruntée pour construire l’avenir commun que tous ici nous lui souhaitons. Représentant moi-même un département, Mayotte, qui, au moment où la Nouvelle-Calédonie s’engageait sur ce chemin, suivait lui-même la direction opposée, ayant été moi-même acteur ces quinze dernières années de ce mouvement, c’est avec beaucoup d’humilité et de respect que j’observe la situation de ce territoire.
Laissons de côté les aspects institutionnels qui font l’objet d’un large consensus du comité local. Je voudrais tout d’abord souligner les dispositions qui ont trait à la juste préoccupation de garantir le cadre d’une transparence financière et budgétaire et les règles de contrôle des actes par les juridictions financières appropriées car il s’agit là d’une règle républicaine qui ne peut souffrir d’aucune exception, quel que soit le statut des territoires concernés.