Je partage nombre des arguments avancés par nos collègues sur les différents bancs de cet hémicycle.
La région Île-de-France n’est pas tout à fait une région comme les autres. Sa dimension, sa centralité, le poids des problèmes qu’elle rencontre depuis longtemps en matière de transports appellent un traitement particulier. Cela justifie en soi que des amendements cherchent à apporter des recettes complémentaires à cette région où les temps de transport sont beaucoup plus longs qu’ailleurs.
Par ailleurs, c’est vrai, cet amendement n’est pas né d’hier : la paternité en revient à Gilles Carrez et à certains de ceux qui ont participé aux travaux sur le Grand Paris.
J’ai en tout cas été plus particulièrement sensible, pardonnez-moi, monsieur le ministre, à un argument avancé par M. le rapporteur général, qui m’a invité à retirer mon amendement, indiquant qu’il n’était pas nécessaire de densifier un dispositif déjà complexe mais qui a appelé, si j’ai bien compris, à ce qu’il soit revu. Si nous pouvions, monsieur le ministre, nous réunir au cours des mois qui viennent pour évoquer cette question et plus largement celle du financement du transport en Île-de-France, je retire bien volontiers cet amendement au bénéfice, dirai-je, d’une revoyure.