S’il n’y avait pas de règles sur le financement des partis politiques, le recul serait encore plus marqué, et l’on nous regarderait un peu partout en Europe avec des yeux étonnés.
Nous avons eu le même débat sur les élections départementales. Il y a aujourd’hui 15 % de femmes dans les conseils généraux, mais en appliquant cette thèse de la liberté, on chuterait encore, puisqu’aux dernières élections cantonales, il y a eu une diminution du nombre de candidates. Il faut évidemment favoriser la liberté et le contrat dans notre pays. Mais nous avons une conviction : la loi est faite, aussi, pour épouser les mouvements de la société. C’est vrai pour la parité comme pour le non cumul des mandats. J’ai déjà eu l’occasion de le dire : ce que nous sommes en train de faire va constituer un changement, et même une révolution.