Avec ces textes comme avec ceux sur la transparence de la vie publique, présentés à la suite des turpitudes de l’un des vôtres, vous pointez du doigt pour l’opinion publique les parlementaires, et rien que les parlementaires.
Au demeurant, vous manquez de cohérence : vous n’allez pas jusqu’au bout, vous n’assumez pas l’intégralité de ce que vous prétendez être la volonté expresse, déterminée et ancienne du peuple français.
Monsieur le ministre, je suis l’élu d’un territoire très proche de celui dont vous avez longtemps été l’élu, et il m’arrive de rencontrer des habitants d’une commune que vous avez bien connue et que vous avez plutôt bien gérée, me dit-on : la commune d’Évry. Quelque temps après votre nomination au Gouvernement, j’ai rencontré deux habitantes de votre commune qui m’ont affirmé être très contentes d’avoir un si bon maire. Je leur ai fait remarquer que vous n’étiez plus leur maire depuis que vous étiez ministre. Elles m’ont répondu qu’elles ne le savaient pas, et que c’était bien regrettable !