Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse du président. La question est en effet complexe et notre groupe est sensible aux arguments développés par les collègues qui ont déposé ces amendements. Je crois qu'il ne faut pas négliger la portée symbolique qu'aurait le choix du délit plutôt que celui de la contravention, d'autant que nous venons d'abroger le délit de racolage qui, jusqu'à présent, se trouvait inscrit au casier judiciaire des prostituées. Pour autant, l'objectif n'est absolument pas de mettre les clients en prison.
Vous avez raison, M. le président : nous devons retravailler la question et faire en sorte d'aboutir à un consensus.