Monsieur Richard, vous ne pouvez pas dire tout et son contraire. Vous ne pouvez pas affirmer que c’est très bien de concentrer les moyens sur certains quartiers, parce que la situation actuelle n’est plus acceptable, que c’est devenu illisible, que l’on saupoudre les crédits – crédits que nous avons sanctuarisés et, si vous n’avez pas confiance dans le Gouvernement, vous pouvez en tout cas constater que les crédits de la politique de la ville, qui avaient baissé de 30 à 35 % au cours des cinq dernières années, n’ont pas bougé depuis que nous sommes au gouvernement, ce qui devrait vous permettre d’avoir confiance pour les années qui viennent –, et expliquer en même temps que, puisque nous concentrons les crédits, des territoires vont sortir du dispositif et qu’il faut leur donner des moyens spécifiques.