Non, pas comme moi. Depuis le début, je dis qu’il faut concentrer les moyens sur un certain nombre de territoires, avec un critère unique, à l’échelle intercommunale, et en précisant bien le rôle de proximité du maire. Là dessus, je n’ai pas changé.
Pour affirmer tout cela, il faut avoir – mais peut-être en manquez-vous un peu, ce qui me surprend de la part de membres de l’opposition, car c’est souvent plus facile lorsqu’on est dans l’opposition – un peu de courage. J’en sais quelque chose, pour avoir été pendant quinze ans dans l’opposition. Je regrette que vous manquiez de courage dans ce débat. Le Gouvernement, lui, a le courage d’organiser la politique de la ville d’une nouvelle façon, pour qu’elle soit plus efficace.
Le niveau intercommunal est celui qui fournit, à l’échelle d’un territoire, des capacités de diagnostic et d’ingénierie, qui permet de travailler sur le désenclavement des quartiers et des villes à l’intérieur des territoires, qui est capable d’organiser les politiques de peuplement tout en laissant, comme l’a dit le rapporteur, les politiques de proximité aux maires.
S’agissant de la région Île-de-France, la gestion de la politique de la ville se fera au niveau des conseils de territoire, puisque la délégation sera faite des métropoles aux conseils de territoires. La loi a défini des périmètres réunissant entre 300 000 et 400 000 habitants : il s’agit là d’un bon périmètre pour organiser la politique de la ville dans la région capitale.
Je suis naturellement défavorable à cet amendement, comme à tous ceux qui vont intervenir.