S’agissant de cet amendement relatif à l’intercommunalité et la commune, vous évoquez le Grand Lyon. C’est un exemple aussi bon que mauvais : les choses y fonctionnent très bien, de manière remarquable, l’intercommunalité joue pleinement son rôle, mais dans des intercommunalités qui comprennent des territoires fragiles, dans lesquels des maires ne sont pas dans la tendance majoritaire de l’intercommunalité, pensez-vous vraiment que les élus de l’intercommunalité vont se pencher sur le sujet de la politique de la ville ? Vous voyez cela à l’aune des territoires qui fonctionnent tel que le Grand Lyon, ou à l’aune des territoires tels que Clichy et Montfermeil où les questions doivent être envisagées à l’échelle de l’intercommunalité, tant le sujet est vaste. Mais pour des communes situées aux quatre coins de l’intercommunalité, et dont cette dernière ne voudrait pas se charger, comment allez-vous faire ?
Nous proposons donc par cet amendement no 118 que le contrat de ville, que nous ne mettons pas en cause s’il est formulé de façon claire, puisse intégrer les projets des communes.
Nous comprenons votre volonté, monsieur le ministre, mais la manière dont vous l’exprimez n’est pas claire.