Déployé dans les agglomérations comptant des quartiers prioritaires, ce nouveau contrat de ville aura également vocation à l’être dans les territoires placés en veille active. Mesdames et messieurs les parlementaires, le projet de loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine se devait de mettre la question sociale au coeur des préoccupations de la politique de la ville. Il lui fallait aussi fixer un cadre d’action rénové mais souple permettant de mobiliser de manière coordonnée et à la bonne échelle, les moyens nécessaires au rétablissement de l’égalité entre tous les territoires, mais il se devait aussi de répondre à une exigence bien plus profonde encore, liée au regard même que la société porte sur les habitants des quartiers prioritaires.
Nos quartiers populaires subissent, en vérité, une double injustice. À l’accumulation des difficultés économiques et sociales, s’ajoutent des discriminations et des stigmatisations qui sont tout aussi violentes.