La solution n’est certainement pas de dire que les hommes, mes congénères, ont le droit, en sortant leur portefeuille, d’acheter le corps de l’autre. Que fait-on en effet, lorsqu’on dit cela, des désirs féminins qui peuvent, comme beaucoup de désirs masculins, n’être pas satisfaits à un moment ou l’autre d’une vie ? Suprême affirmation de cette différenciation, maintenue dans des esprits encore frappés par le sceau du passé, que de ne s’intéresser qu’au désir masculin, sans se préoccuper de celui qui, bien évidemment, étreint par moments nos femmes et nos jeunes filles.
Monsieur le président, je compte sur votre bienveillance à mon égard, pour disposer de quelques minutes de plus afin de conclure.