Vous m’avez peut-être mal entendue ce matin, mais j’ai l’impression d’avoir été très claire lorsque je me suis engagée à ce que le Gouvernement mette sur la table 20 millions d’euros par an pour offrir aux personnes prostituées des alternatives crédibles et sérieuses à la prostitution. Je crois que cela n’a jamais été fait jusqu’à présent et que cela vaut la peine d’être regardé avec l’attention que cela mérite.
Enfin, je ne jette l’opprobre sur personne, et sûrement pas sur les parlementaires, quels que soient les groupes auxquels ils appartiennent. J’estime que nous sommes là pour faire un travail commun, dans la concertation. Notre discussion ne fait que commencer, laissons-la se poursuivre sérieusement.
Je prendrai seulement l’exemple de l’article 1er, que vous avez largement commenté : si vous avez lu l’ensemble des amendements, il ne vous aura pas échappé que le Gouvernement lui-même fait sur ce sujet des propositions très riches, qui viendront préciser le texte et renforcer notre lutte contre les réseaux.