Je lis ce communiqué de l’AFP du 27 novembre : « Le gérant d’un site internet d’annonces de prostituées, condamné en 2011, mais qui avait continué son activité, a été interpellé à Nice. L’homme de cinquante-quatre ans avait créé un site comprenant à l’époque les références de 548 prostituées, ainsi que de 52 agences de call girls et1 031 fiches de prostituées. Il a été placé en garde à vue et transféré au juge. »
Sur Internet, et en France, on parvient donc à remonter les réseaux et à arrêter les proxénètes. Nous avons la loi la plus répressive qui soit en Europe sur le proxénétisme, c’est la raison pour laquelle la proposition de loi ne comprend pas d’autre disposition en ce sens. Internet ne connaît pas les frontières. Il faut donc trouver une solution pour poursuivre le proxénétisme et les réseaux sur Internet, à l’international. C’est l’objet de l’article 1er.
Je vous invite, chers collègues, à aller voir sur Internet, au-delà des annonces, ce qu’on appelle les punters, c’est-à-dire les avis que donnent les clients sur les prostituées. C’est une véritable honte. La manière dont ils en parlent est scandaleuse, mais tout à fait révélatrice de la considération qu’ils leur portent, puisqu’elles sont jugées au même titre qu’une viande, un restaurant ou un loisir. Qu’on ne vienne pas nous dire après que ce n’est pas un rapport de domination ! Nous devons poursuivre ce combat.